Interview d’un artiste en pleine ascension…
Son passé et sa formation
- Il a effectué une année de formation en art à l’université de Westminster à Londres.
- Obtenu une licence en illustration à l’université de Swindon.
- Diplômé de la « Florence Academy of Art » à Florence en Italie : Il y a également enseigné pendant quelques années en tant qu’assistant du programme de dessin, directeur dessin pour le programme de sculpture et enseignant principal du programme de peinture.
Ce n’est qu’à partir de ses études à Florence que ce grand artiste a pu apprécier pleinement l’art du dessin et de la peinture. Sa rencontre avec des professeurs de renom le poussa vers cette voie. Toby déplore aujourd’hui le manque de méthodes de ses précédents enseignants, côtoyés durant ses années d’études. « Tout ce que j’ai pu endurer avant ça, c’était des enseignants qui jonglaient maladroitement avec des notions vaguement expressives et conceptuelles. Les grands maitres leur faisaient peur. Leur discours était déstabilisé, puisqu’ils le basaient sur le refus du dessin, de l’observation, et de tout « travail ». C’est ce que j’appelle aujourd’hui la mafia de la facilité ».
Ses peintres favoris, sources d’inspiration
Velasquez, Rembrandt, Caravaggio Sargent, Sorolla, Zorn, Bastien-Lepage, Lhermitte, Ingres, Repin, Levitan… La liste peut s’étendre à une centaine de maitres de l’art !
Ses œuvres de prédilection
- Au Metropolitan de NY : « Je me perds dans le tableau de Jeanne d’arc de Bastien-Lepage, ou la sculpture d’Ugolin par Carpeaux ».
- Au musée d’Orsay : c’est la paie des moissonneurs de Lhermitte.
- Au Louvre : c’est le radeau de la méduse de Géricault, ou le portrait de M. Bertin par Ingres.
- A la National Gallery de Londres : c’est le Portrait de Henry James par Sargent, ou le portrait de Van der Geest par Van Dyck.
Comment choisir ? Pour trancher, un auto-portrait de Rembrandt, où qu’il soit.
Son lieu favori pour peindre
« Devant mon chevalet bien sûr! En pleine nature, et dans mon atelier, devant un sujet hypnotisant, qui me dépasse, que j’essaye de ramener vers moi ».
Sa singularité
- « J’adhère à une esthétique qui existe avant les modernistes du 20ème siècle, et je n’ai pas de sujet qui me fait peur. Je peins toujours en présence de mon sujet, et je consacre du temps à mes œuvres sans faire usage de photos. Beaucoup m’ont dit être surpris que je sois autant à l’aise avec un portrait, qu’avec un paysage, une nature morte, un intérieur, l’architecture en général, car on a l’habitude de voir des peintres spécialisés dans un sujet.
- Je trouve que c’est un paradoxe surprenant en France, que pour les métiers d’art, on dénigre tout effort à développer l’apprentissage du dessin d’observation, alors qu’au même moment ce pays possède un joyau comme le Louvre. Certains diraient même que c’est une honte, qu’avec un tel musée et un patrimoine riche, qu’aucune école nationale ne soit capable de développer un curriculum de dessin à la hauteur. Il y a eu une véritable perte du langage visuel au 20ème siècle, à travers plusieurs mouvements successifs réactionnaires, assoiffés de paraitre à la mode. Des mouvements qui se sont inventés sur le court terme, et qui ont malheureusement sacrifiés les valeurs humanistes qui sont à l’origine même de l’art ».
La prochaine étape : événements et œuvres à venir
Toby WRIGHT souhaite affiner sa connaissance du monde de l’art, améliorer sa technique au fil des sujets et tableaux produits. Voir plus de tableaux pour approfondir sa connaissance des grands maitres de la peinture, du XVIIe et XIXe siècle en particulier. Et pour finir, peindre plus tout simplement.
Son implication associative
« Par l’intermédiaire de l’association « Pink Ribbon », j’ai récemment fais un don d’une œuvre figurative, spécialement destinée au nouveau centre de mammographie à Monaco. C’est une composition qui met en avant un personnage avec un fort regard, défiant le spectateur avec une force intérieure, mais qui possède une certaine pudeur en même temps. Que ce soit dans ce cadre, ou dans une exposition, J’aime mettre le public face à une œuvre qu’elle doit déchiffrer, pour y découvrir des valeurs et des émotions que nous partageons tous ».